Origines
Le 1er juillet 1867, la reine Victoria d’Angleterre proclame la constitution qui fait du Canada, un Dominion rassemblant les provinces de l’Ontario, du Québec, du Nouveau Brunswick et de la Nouvelle Ecosse. Cette convention est scellée par l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique qui a été rédigé à l’issue de trois conférences tenues respectivement à Charlottetown, à Québec et à Londres.
Les acteurs de ces événements historiques sont appelés les « Pères de la Confédération ». A partir de cette date, le Canada est unifié mais chaque province garde une certaine autonomie. La constitution définit les limites du pouvoir du Fédéral et celles du pouvoir des Provinces. A l’heure actuelle, le Canada se compose de dix provinces et de trois territoires.
Célébrations
C’est donc en hommage à la naissance de la Confédération canadienne que le 1er juillet a été choisie comme date pour la fête nationale. Le 20 juin 1868, le gouverneur général, lord Monck signe une proclamation demandant à tous les sujets de Sa Majesté de fêter l’anniversaire de l’union des provinces. Depuis 1879, cette date est devenue fériée dans tous le Canada par loi fédérale. On parlait alors de « Jour anniversaire de la Confédération » et plus tard de « Jour du Dominion ».
Cependant ce n’est qu’à partir de 1958 que le gouvernement offrira annuellement des fêtes à la population. Il s’agissait d’un salut au drapeau et, dans la soirée, d’un concert de musique militaire et d’un feu d’artifice. Depuis 1968, un grand spectacle est donné sur la colline du Parlement et est diffusé sur les chaînes nationales. Les festivités locales n’ont débuté que dans les années 80 et en 1982, les Canadiens ont abandonné le nom de « Fête du Dominion » pour celui de « Fête du Canada ». Le gouvernement accorde des subsides aux villes pour organiser les célébrations locales.