Convention
“Si nous sommes réunis aujourd’hui c’est pour rendre hommage à ceux qui ont vécu l’inimaginable et pour prendre position contre l’indicible. Il y a bien longtemps qu’une telle journée, destinée à rendre hommage et à apporter un soutien à tous ceux qui ont connu la torture et y ont survécu à travers le monde, aurait dû voir le jour.” Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU.
En 1984, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est ratifiée par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. La torture est une atteinte à un droit indéniable de l’être humain, la dignité. La Convention est rentrée en application le 26 juin 1987.
Un comité composé d’experts internationaux indépendants est nommé pour surveiller l’application de la Convention par les Etats parties. Chaque Etat ayant signé la Convention doit lui présenter tous les quatre ans un rapport concernant la situation dans le pays et les actions entreprises pour être en conformité. Le Comité examine le rapport et communique ses observations et ses recommandations. Le Comité peut aussi être saisi par un particulier lui soumettant une requête concernant la violation de ces droits.
Journée internationale
Le 12 décembre 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé que le 26 juin de chaque année serait une « Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture ».
Le but de ces journées est de sensibiliser le public et d’assurer l’application de la Convention afin d’éliminer la torture dans le monde entier.
En effet la torture est encore une pratique courante dans de nombreux endroits, protégée par des lois trop floues ou par des autorités locales complaisantes.
Selon Amnesty International, la torture est une réalité quotidienne dans encore plus de 110 pays et seuls 129 états sur les 189 membres de l’Organisation des Nations Unies ont accepté de signer la Convention.