Journée Mondiale contre le Travail des Enfants

IPEC

211 millions d’enfants de 5 à 14 ans travaillent aujourd’hui dans le monde. Plus de 5 millions d’entre eux sont réduits en esclavage. De puis 1992, l’IPEC (International Programme on the Elimination of Chid labour) a élaboré un programme visant à l’abolition progressive du travail des enfants.
Les cibles prioritaires sont :
  • les enfants réduits en esclavage
  • les enfants travaillant dans des secteurs dangereux
  • les filles et les enfants de moins de douze ans
l’IPEC a pour but de sensibiliser les gouvernements et aider à lutter contre l’exploitation des enfants. Ils sont soutenus par des organisations non gouvernementales, des universités, des médias… Leur stratégie permet d’apporter un effet durable aux améliorations. Pour cela ils tentent de :
  • mobiliser des partenaires de tout horizon
  • analyser la situation et créer des institutions
  • sensibiliser le public sur les lieux de travail par exemple
  • élaborer et appliquer une législation protectrice
  • améliorer les conditions de travail en attendant qu’il soit aboli
  • offrir des solutions de remplacement.

Le 12 juin

Depuis 2003, le 12 juin est devenu la date officielle de la « Journée mondiale contre le travail des enfants », à l’initiative de l’OIT (Organisation Internationale du Travail). Chaque année de nouveaux pays ratifient la convention 182 contre les pires formes de travail des enfants et la convention 138 sur l’âge minimal requis pour travailler. Depuis le début du combat, on estime que plusieurs centaines de milliers d’enfants ont pu arrêter de travailler. Ce résultat bien qu’encore restreint est encourageant et est en constante augmentation. Parallèlement la Banque Mondiale en association avec OXFAM a permis la scolarisation de plusieurs millions d’enfants issus de pays pauvres. En 2007, l’accent est mis sur le travail des enfants dans le secteur de l’agriculture. Plus de 132 millions d’enfants de 5 à 14 ans passent de longues heures au travail des champs, dans des conditions climatiques souvent extrêmes et exposés à des pesticides. Ils n’ont pas le temps d’être scolarisés.